13 avril 2017

L’histoire

Historique du Judo

La légende dit que les principes du judo furent découverts lors d’un hiver rigoureux par un moine japonais qui remarqua que les branches d’arbres réagissaient différemment sous le poids de la neige abondante.

Les plus grosses branches cassaient alors que les plus souples pliaient et se débarrassaient de « l’agresseur « .

Le souple peut vaincre le fort, la voie de la souplesse était née.

S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro Kano créa le judo à Tokyo en 1882.

Avant de parler du judo nous allons commencer par son ancêtre qui est le Ju–Jitsu. Ses origines sont très anciennes. Le Ju–Jitsu était pratiqué exclusivement par les Samouraïs, guerriers de l’âge féodal japonais. Armés de deux sabres, il arrivait, lors d’un combat, que ceux–ci désarmés étaient obligés de se battre à mains nues. Cette technique de lutte sans armes leur était enseignée dans différentes écoles de Ju–Jitsu.

En 1868, avec l’achèvement du système féodal, les autorités interdisent aux samouraïs le port des armes et coupèrent les subventions des écoles de Ju–Jitsu.

En 1871 les arts martiaux et le Ju–Jitsu furent à deux doigts de leur déclin

C’est alors qu’un jeune étudiant de l’Université impériale de Tokyo, souffrant des brutalités de ses camarades, prit la décision de pratiquer le Ju–Jitsu afin de remédier à cet état des faits. Suivant avec assiduité les cours donnés dans l’école de Ju–Jitsu « Kito–Ryu » puis de « Tenshin–Shinyo–Ryu », Jigoro Kano né le 28 octobre 1860, réussit à faire renaître cet art moribond. En 1882, il ouvrit sa propre école nommée « KODOKAN », où il commença à enseigner sa propre méthode qu’il désigne sous le nom de JUDO. En adoptant une approche philosophique selon laquelle l’entraînement devait être à la fois mental et physique dans le but d’équilibrer et d’harmoniser l’esprit, le cerveau et le corps Jigoro Kano avait alors 22 ans et était professeur à la faculté. Son dojo (salle d’entraînement) était formé de 12 tatamis, soit une surface de 4m sur 6m et il n’avait que 9 élèves. Actuellement le Kodokan compte des milliers d’adhérents et une surface de plus de 500 tatamis.

Son école se développa et se fit connaître notamment suite à plusieurs défis lancés par des Ju-jitsuka (personne pratiquants le Ju-Jitsu). Kano se rendit en Grande-Bretagne en 1885 et consacra, ensuite, une grande partie de sa vie à la promotion du judo. Ses élèves firent de même. Le premier club européen de judo, le Budokwai, ouvrit ses portes à Londres en 1918 ; il était dirigé par Gunji Koizumi (1885-1965), qui contribua plus que tout autre à faire connaître le judo en Grande-Bretagne et dans le reste de l’Europe ; il y enseignait encore la veille de sa mort, à l’âge de quatre-vingts ans.


En France, ce n’est qu’en 1935 et après plusieurs tentative de maîtres japonais et de quelques Judokas français dont LE PRIEUR, officier de marine et première ceinture noire française qui avait étudié le Judo au Kodokan (nom du Dojo de Jigoro Kano) que Mikonosuke Kawaishi installé à Paris enseigna le Judo d’une manière plus conforme à l’esprit occidental, il créa d’ailleurs le principe des ceintures de couleurs pour différencier clairement les grades. Le travail de Kawaishi porta ses fruits et le Judo se développa rapidement en France mais aussi en Europe. C’est en 1951 qu’eurent lieu les premiers championnats d’Europe à Paris et en 1964 que le Judo était reconnu discipline Olympique ce qui le consacrait comme un sport universel. A Vienne en 1975 Jean-Luc Rougé devient le premier champion du Monde français.

Depuis, les résultats français n’ont fait que progresser tant chez les garçons que chez les filles. En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, David Douillet devennait le judoka le plus titré de tous les temps. (4 fois Champion du Monde et 2 fois Champion Olympique).
Aujourd’hui Teddy Riner (né le 7 avril 1989 en Guadeloupe) est un judoka français évoluant dans la catégorie des plus de 100 kg (poids lourds), sacré champion olympique le 3 août 2012 à Londres.

Droitier et très grand par rapport à la moyenne des judokas de sa catégorie (2,04 m et 138 kg), il détient à 24 ans six titres de champion du monde, remportés consécutivement en « lourds » à Rio de Janeiro en 2007, à Rotterdam en 2009, à Tokyo en 2010, à Paris en 2011 et à Rio de Janeiro en 2013, ainsi qu’en « toutes catégories » à Levallois-Perret en 2008.

Recordman du nombre de titres planétaires chez les hommes (6 titres), il n’a subi durant sa carrière que deux défaites en championnat international élite : au 3e tour de la compétition poids lourds des Jeux olympiques de 2008 face à Abdullo Tangriev avant d’obtenir la médaille de bronze, et le 13 septembre 2010 pour le titre « toutes catégories » des mondiaux de Tokyo face à Daiki Kamikawa, sa dernière défaite en date, suivie d’une série de 53 victoires consécutives jusqu’à sa finale remportée à Rio de Janeiro le 31 août 2013. Révélé très tôt, en 2006, par des titres planétaires et continentaux juniors, il confirme dès l’année suivante en devenant le plus jeune champion d’Europe en poids lourds et le plus jeune champion du monde masculin.

Formé au Paris judo qui devient Lagardère Paris Racing, il évolue depuis septembre 2009 au Levallois Sporting Club Judo. Successeur désigné de David Douillet comme tête d’affiche du judo français, il répond favorablement à de nombreuses sollicitations médiatiques et publicitaires depuis son premier titre européen.

.